Titre1

El Mahrussa
(lieu en cours de validation)
El Mahrussa
(lieu en cours de validation)
El Mahrussa
(lieu en cours de validation)
La forêt des âmes
aux Faux de Verzy
La forêt des âmes
aux Faux de Verzy
Poussinette
à l'école de Pontfaverger
Poussinette
à l'école de Pontfaverger
Vassilissa la très belle
au Centre d’hébergement de Dury
Poussinette
au Centre d’hébergement de Dury
Vassilissa la très belle
au Centre d’hébergement de Dury
Poussinette
au Centre d’hébergement de Dury
Vassilissa la très belle
au Centre d’hébergement de Dury
Poussinette
au Centre d’hébergement de Dury
Vassilissa la très belle
[scolaire]À l'école de Mailly-Champagne (51)
Vassilissa la très belle
[scolaire]À l'école de Pargny-les-Reims (51)
Vassilissa la très belle
[scolaire]À l'école de Damery (51)
Vassilissa la très belle
[scolaire]À l'école de Verzenay (51)
Le petit caporal
Théâtre de la Huchette, Paris
Machinerie
Au théâtre de la Huchette, Paris (75)
Bénédictions
Théâtre de la Huchette, Paris
Vassilissa la très belle
École de Bouzy (51)
Poussinette
École maternelle de Mareuil-sur-Aÿ (51)
Mémémoire
Salle des Fêtes de Serzy-et-Prin
Vassilissa la très belle
Médiathèque d'Épernay (51)
Vassilissa la très belle
[scolaire] Médiathèque d'Épernay (51)
FESTIVAL : Administration, hôpitaux et compagnie
Maison du Parc Pourcy (51)
FESTIVAL : Officiers, mess et soldats
Maison du Parc Pourcy (51)
Vassilissa la très belle
Maison du Parc Pourcy (51)
FESTIVAL : La vie à l’arrière du front
Maison du Parc Pourcy (51)
FESTIVAL : La place des femmes pendant la guerre
Maison du Parc Pourcy (51)
Machinerie
Maison des sports de Gueux (51)
« Machinerie »
Salle des Fêtes de Le Breuil (51)
Le mariage forcé
à la bibliothèque de Cormicy (51)

Renseignements/réservations : 03 26 61 30 30

Les raisins de la révolte
À la Salle des Fêtes de Venteuil (51)
Le mariage forcé
à la bibliothèque de Pargny-sur-Saulx (51)

Renseignements/réservations : 03 26 72 49 68

Le mariage forcé
à la bibliothèque de Marson (51)

Renseignements/réservations : 03 26 67 93 74

Le mariage forcé
à la bibliothèque de Bourgogne (51)

Renseignements/réservations : 03 26 46 82 21

« Machinerie »
Bibliothèque Louis Aragon de Saint Brice Courcelles (51)
« Machinerie »
Médiathèque municipale Albert Camus de Fismes (51)
« Machinerie »
Médiathèque Frantz et Quenault de Jonchery-sur-Vesles (51)
« Machinerie »
Bibliothèque municipale de Frignicourt (51)
« Machinerie »
[scolaire]Salle des Archives de Reims
« Machinerie »
[scolaire]Salle des Archives de Reims
« Machinerie »
À l'église de Courcelles-Sapicourt (51)
« Machinerie »
À l'église de Courcelles-Sapicourt (51)
« Bouddhisme »
Café le Darjeeling à Épernay (51)
Poussinette
Ancienne gare de Sèvres (92)
« Bouddhisme »
Restaurant "Le 26" à Épernay (51)
« Bouddhisme »
Brasserie de la Vallée à Fontaine-sur-Aÿ (51)
Poussinette
MJC Intercommunale de Aÿ (51)
« Bouddhisme »
Au Café du Midi (chez Coco) à Aÿ (51)
Bouddhisme
Texte de Sébastien Weber.
Mise en scène d’Élodie Cotin.
Spectacle créé le 23 mars 2016
au Café du Midi (chez Coco), à Aÿ.

Bouddhisme

Jeannine, Édith et Edwige sont les trois sœurs propriétaires d’un café-restaurant hérité de leur mère, restaurant qu’elles tiennent de trois mains plus ou moins fermes. Ana, Manon et Stéphanie sont trois habituées ; Manon et Stéphanie forment un couple tandis qu’Ana est une hétérosexuelle qui tombe enceinte comme elle respire, c’est-à-dire, le plus souvent, sans s’en rendre compte. Enfin, Jean-Claude et Bernard sont deux margoulins, le premier se faisant passer pour un moine bouddhiste et tentant, avec l’aide de son homme de main Bernard, de dépouiller les trois sœurs de leur restaurant en influençant Jeannine, la plus spirituelle des trois.

Cette farce, première d’une série qui mettra en scène les mêmes personnages affrontant les situations farfelues engendrées par Jeannine, est destinée à être jouée dans les cafés et les restaurants qui voudront bien nous accueillir…

Au Café du Midi, chez Coco, à Aÿ…






 

Vidéo de Élodie Cotin

« Machinerie »
[scolaire]Au collège Côte-Legris Épernay (51)
« Le petit caporal »
À la Salle des Fêtes de Chamery (51)
« Le petit caporal »
À la Salle des Fêtes de Ludes (51)
« Le petit caporal »
à la Salle Sabine Sani de la MJCI de Aÿ (51)
« Vassilissa la très Belle »
[scolaire] à la des Salle des Fêtes de Piney (10)
« Vassilissa la très Belle »
[scolaire] à la des Salle des Fêtes de Piney (10)
« Le mariage forcé »
à la Salle des Fêtes de Piney (10)
« Machinerie »
à la Salle Longpré à Amiens (80)
Hautvillers — « Machinerie »
À la Salle des Fêtes de Hautvillers (51)
« Machinerie »
À la Salle Sabine Sany de la MJC Intercommunale de Aÿ (51)
Machinerie
À la Salle Sabine Sany de la MJC Intercommunale de Aÿ (51)
Amiens — « Le mariage forcé »
à l'Espace Saint-Pierre — Amiens (80)
Trépail — « Machinerie »
Au Foyer Rural de Trépail
Verzenay — « Machinerie »
Au Caveau Saint Vincent de Verzenay
Louvois — Les raisins de la révolte
À la Salle des Fêtes de Louvois (51)
MJCI Aÿ — Les raisins de la révolte
À la Salle Sabine Sany de la MJC Intercommunale de Aÿ (51)
MJCI Aÿ — Les raisins de la révolte [scolaire]
[scolaire] À la Salle Sabine Sany de la MJC Intercommunale de Aÿ (51)

Attention : représentation pour les scolaires.

Venteuil — Les raisins de la révolte [privé]
Salle des Fêtes de Venteuil (51)
Les Orphelins vous remercient

Merci…

Aux comédiens d’abord, et tout particulièrement à tous, c’est-à-dire à Philippe Gaillard qui a endossé la défroque du sale type qu’on est bien content de voir mourir à la fin ; à Manon Méli et à Édouard Frigout dont la jeunesse n’a d’égal que le talent, l’audace et l’ardeur d’apprendre et qui deux soirs d’affilée brûlèrent les planches ; à Sylviane Carnoye et Denis Herlant, lumières des presbytères et authentiques phares spirituels de ce spectacle ; à Alain Colzy et Hasina Prola, modernes Laurel et Hardy dont l’une se fit peindre des moustaches tandis que l’autre y laissait quelques poils ; à Johanne Lagonotte, Christelle Frigout et Myriam Liot qui surent mettre leurs bienveillance et leur charme de côté pour camper d’abominables et glaçantes harpies ; à Jean-Michel Beghin et Nicolas Chauvet plus vrais que nature dans leurs rôles de pédagogues à l’ancienne ; aux malheureux élèves casseurs de cailloux de ces derniers, Charlotte Bardiaux, Bastien Batlle, Louise Beghin, Agathe Chauvet, Gaspard Chauvet, Marilou Chauvet, Salomé Chauvet, Timéo Liger, Lola Murgratroyd, Louise Péhu, Baptiste Prak et Romane Prak, dont il faut souhaiter qu’ils ne retiendront rien de l’absurde leçon qui leur fut assénée ces soirs-là ; à Jean Michel au naturel fort éloigné — Dieu merci ! — du caractère de son personnage qu’il incarna cependant avec une conviction à faire peur ; à Lily Rogier, parfaite en peste rebelle martyrisant ses compagnes d’infortune parce que si la vie vous mord les dents vous poussent ; à Lylou Lagonotte et Ambre Prola, cueilleuses de pommes solides et consciencieuses ; à Marie Colzy qui ne sait pas fumer mais sait sacrément bien jouer la comédie ; à Gaëlle Noiselet, veuve d’abord, prostituée ensuite, ce qui n’est vraiment pas de chance quand on y réfléchit ; à Delphine Villenet, Edwige Noiselet, Laure Boever et Claude Boever, pleureuses si admirables qu’on se serait cru en Sicile la langue et le soleil en moins ; à Françoise Schuele, remontée vaillamment en selle après une chute dont peu se seraient remis — bravo ! — ; à Annick Picart, Francine Loriot et Annie Martin, toujours impeccables dans leurs habits de bourgeoises ; à Jean-Claude Maucourant, sociétaire indétrônable de la troupe de Germaine ; à Marie Devienne qui troqua l’accent lorrain pour l’accent marnais et s’en doit parfois mordre les doigts ; à Isabelle Berlandi qui donna avec art et détermination la réplique à la précédente ; à Mauricette Scholtès qui sut résumer avec tranchant l’épineuse question des réfugiés lorrains ; à Anna Aguzzdi-Jacquier, Florence Michel, Isabelle Robert, Aline Buquet, Christine Richez, Laurence Gérard et Ginette Guilteaux qui firent avec éclat le procès à charge et à décharge d’un certain monsieur Citroën dont on oublie trop souvent que les chevrons furent sanglants ; à Manu Jacques et Lili Maucourant, étincelantes en future madame Landru et sa confidente ; à Jean-Jacques Martin et Johan Gallet, gais lurons en goguette et chair à canon en gestation ; à Philippe Billoud que ses fâcheuses convictions politiques n’empêchent pas de travailler ; à Anne Gaillard, Marielle Cadel et Isabelle Billoud, dont les aptitudes à la censure se sont révélées dans toute leur inquiétante et joviale froideur ; à Philippe Feneuil, remarquable de vérité dans le rôle d’un père fou d’alcool et de chagrin ; à Guy Pointillart qui fit siffler le train trois fois au moins ; à Nathalie Thomas, Nathalie Léger-Liébart, Léo Léger, Pauline Léger, Jessica Petit, Flavien Jacob, Céline Benallaoua et Yohan Michaux qui formèrent un genre de cas d’école digne d’être étudié dans les séminaires consacrés aux dérèglements familiaux ; à Gaëlle Ducoisy, Brigitte Allouchery, Maryline Lagauche, Jacky Guilpin, Jean-Marie Allouchery, Christine Lainé, Christophe Lainé et Antoine Merey d’avoir su si bellement rendre l’atmosphère d’un quai de gare ensanglanté ; à Jeannine Guignon, Édith Chassaigne, Edwige Cestia et Manon Martin d’être ce qu’elles sont, c’est-à-dire des êtres formidables, des amies et des comédiennes hors pair ; à Rémi Picart que son état d’homme paisible ne doit pas décourager de devenir un authentique sociopathe indifférent à la douleur d’autrui, il semble posséder toutes les qualités requises ; à Mathieu Noiselet et Romain Noiselet pour leur tout simplement éblouissante prestation ; à Luna Gaillard, Maëlys Gaillard, Galen Gaillard, Léo Morelle et Clara Boever, adorables enfants de rien, remarquables enfants de putains ; à Cécile Gallimand, Audrey Cornu, Ingrid Noiselet, Isabelle Glavier, Stéphanie Jardelle, mères théâtrales des précédents et toutes fort belles, talentueuses et sérieusement appétissantes ; à Laurence Lalin qui donna à entendre clairement ce que nombre de misérables crétins devraient un jour enfin comprendre ; à Pascal Cadel et Yves-Marie Hemara, incarnations sobres et donc ad-hoc du type même des michetons sus-mentionnés ; à Didier de Amorin, Gabriel Couvreur, Éric Chanez, Jacqueline Morville, Dominique Locquegnies, Thomas Bardoux, Géraldine Chauvet, Floriane Bardiaux, Alexandre Courant, Jeannine Beghin, Isabelle Prak, Anne Duchène, Marceau Locquegnies, nouveaux venus, bien venus, enthousiastes, on compte sur vous pour la prochaine fois ; à Patrice Tournant et Jocelin Jacob qui surent avec superbe mourir pour la bonne cause ; à Maryse Mignon, Pascale Petit et Chantal Jacob, des trésors, de grandes dames et, au vu de leur prestation, à tous les coups de véritables sorcières ; à Rose, enfin, Rose de Venteuil dont la présence muette fut la lumière paisible dedans ce grand bazar…

(Un grand merci à tous de la part de l’auteur
de lui avoir permis, en les incarnant, de lui sortir de la tête l’effrayante ribambelle
de tous ces personnages — centre trente dans la cervelle, c’est trop, c’est beaucoup trop.)

Et aussi…


À Mazda Mofid à qui il faut signaler que la place de Dieu va bientôt se libérer et qu’il serait inspiré de postuler compte tenu des miracles qu’il est capable d’accomplir ; à Thierry Éveloy et Nicolas Oudin, qu’on verrait bien en Fils et en Saint-Esprit au cas où le premier se décidait ; à Stéphane Bordonaro qui fit, merveilleusement et génialement, feu de si peu de bois ; à Rémi Costa, Lou Mary et Bernard Weber pour l’avenir enfin radieux de la chanson française ; à Philippe Billoud qui en plus d’avoir le couteau entre les dents n’est pas tout à fait manchot avec un tournevis ; à Chantal Cotin dont les conseils furent, nous l’espérons, suivis d’effets régnants ; à Mathieu Toubart, sourcilleux et cependant bienveillant administrateur des comptes fragiles de cette compagnie solide ; à Aurélie Melin, enfin, pour à peu près un million de choses divers et toutes remarquables…


Et enfin…


À Christine Faure et Geneviève Assier, splendides cousettes, épouses indulgentes, amies ; à Nathalie Thomas, présidente de la MJC de Venteuil ; à Nathalie Léger-Liébart, présidente de l’association Écolibri ; à Corinne Demotier et Delphine Boever, respectivement maires de Germaine et Louvois ; à Marie-José Grandcoing, pour son énergie ébouriffante et son soutien sans faille ; à Philippe Brugnon et Renaud Péhu, artisans de l’invasion de Rilly-la-Montagne par les hordes théâtrales ; à la Mairie de Rilly-la-Montagne ; à la Communauté de communes de la grande vallée de la Marne ; à l’Association ACJR ; à l’Association Écolibri ; au Centre culturel numérique Saint Exupéry ; à l’École de musique de Rilly-la-Montagne ; à la MJC Intercommunale d’Aÿ ; à la Région Champagne Ardenne ; au Département de la Marne ; à la Direction régionale des affaires culturelles de Champagne Ardenne ; à la Mission Centenaire « Label 14-18 ».

Pour mémoire, ce spectacle était dédié, en douce,
à tous les gosses qui en bavent, qui en chient,
qui morflent et qui dégustent.
Et ça fait du monde…


Rilly-la-Montagne — « Les orphelins Moutard »
À la salle des fêtes de Rilly-la-Montagne (51)
Rilly-la-Montagne — « Les orphelins Moutard »
À la salle des fêtes de Rilly-la-Montagne (51)
Mémo répétitions « Orphelins »

Un petit mot des metteurs en scène à l’attention des participants…

Bonjour à tous…

L’organisation des journées des 30 et 31 mai

Samedi 30 mai


La répétition aura lieu à la Salle des Fêtes de Germaine (après la voie ferrée, à côté du terrain de foot).

Pour le 1er acte : rendez-vous à 11 h

Pour le 2e acte : rendez-vous à 13 h

Pour le 3e acte : rendez-vous à 16 h

Plusieurs choses :

La répétition se fait à Germaine, car les techniciens seront en train de faire le montage du pont-lumière et du proscenium, activité incompatible avec des répétitions. Encore un grand merci à la commune de Germaine pour la mise à disposition de leurs salle des fêtes.

Il est probable que vous ayez à attendre avant de passer sur scène. Il ne s’agit pas d’un problème d’organisation, mais d’une contrainte liée au théâtre. Certaines scènes seront reprises plusieurs fois, d’autres pas, en fonction des difficultés et du nombre de personnes. Nous vous demandons de la patience ! En revanche, vous pourrez mettre à profit ce temps pour répéter entre vous.

Certains ont fait des pieds et des mains pour être présents ce jour-là. D’autres seront absents. À ceux qui ont déplacé des réunions familiales et autres contraintes professionnelles, merci ! Et d’avance, sachez que ceux qui ne sont pas là ne pouvaient tout simplement pas être là. On a tout regardé au cas par cas : impossible pour certains d’annuler un déplacement ou un engagement.

Certains d’entre vous jouent dans les trois actes. Il va falloir donc être présent toute la journée. Consolez-vous en vous disant que c’est le prix à payer pour avoir eu un texte plus long et peut-être bien aussi la rançon de la gloire !

Nous avons eu beaucoup de demandes pour aménager, changer, prévoir d’autres horaires. Ce n’est pas de la mauvaise volonté si nous ne l’avons pas fait. Dites-vous que vous êtes 139, de 5 à 74 ans, et qu’il est impossible de prévoir en fonction de chacun ! Changer l’horaire d’un acte équivaudrait à déplacer les horaires des 138 autres. Et c’est impossible !

La Compagnie prévoit de quoi manger et boire un coup, notamment pour ceux qui restent le midi. Il y aura aussi un coup à boire en fin de journée. N’hésitez pas à amener une bouteille ou un gâteau (il y a beaucoup d’enfants !)

La répétition a lieu en costumes impérativement. Si vous hésitez entre plusieurs paires de chaussures ou chemises, amenez-les, vous verrez avec Lou.

Pensez à réserver les places pour vos familles et vos amis : Parc naturel régional de la Montagne de Reims : 03 26 59 44 44.

Lorsque vous allez jouer votre scène, soyez conscient qu’il y aura en permanence une cinquantaine de personnes qui vous regarderont (les autres participants). Préparez-vous (c’est le début du trac !)

Vous serez très nombreux. Lorsque les metteurs en scène vous demanderont le silence, avant de commencer une scène, ayez pitié de nos cordes vocales… Si vous voulez causer, allez à l’extérieur ! Merci d’avance pour cela !

Dimanche 31 mai


Rendez-vous à Rilly-la-Montagne, Salle des Fêtes, à 13 h (à côté de la mairie). Nous commencerons la générale à 15 h. Il nous faudra au moins 2 heures pour vous montrer le plateau, la circulation, le proscenium, les entrées.

Bien sûr, costumes et accessoires obligatoires.

Ne partez pas avant :

— d’avoir vérifié avec Lou que rien ne manque en costumes ;

— d’avoir rempli la fiche de renseignements qu’on vous donnera sur place. C’est impératif pour des raisons d’assurances ;

— d’avoir rempli la fiche de disponibilités pour organiser les répétitions supplémentaires du lundi au jeudi, en fonction des groupes et des difficultés rencontrées.

Si tout ce passe bien, la dernière scène jouera vers 17 h.

Nous réglerons ensuite les saluts. Pour ceux qui souhaiteraient partir tout de suite après leur scène, sachez que les salut se feront par ordre alphabétique : Chamery, Chaudron, Germaine, Louvois, Rilly-la-Montagne et Villers-Allerand, Rosnay, Vandières, Venteuil et Fleury-la-Rivière.

Le Parc naturel régional de la Montagne de Reims a prévu un pot après la répétition. Aussi, prévoyez de rester si vous le pouvez !

Une chose très importante : c’est la seule fois où vous verrez la pièce en entier. Le jour du spectacle, personne ne pourra faire le tour et rentrer dans la salle. Ceci est très important : la salle peut accueillir exactement 299 personnes. Il y a une tolérance pour les personnes sur scène en train de jouer. Nous nous sommes engagés, Parc et Compagnie, à ne pas dépasser la capacité d’accueil de la salle. Aussi, 139 personnes en plus qui rentrent au fur et à mesure, c’est impossible. J’imagine que vous serez déçu, c’est la raison pour laquelle vous pourrez voir la pièce entière le dimanche 31.

Petit rappel des horaires de représentation


Le vendredi 5 juin, représentation à 21 heuresarrivée à 19 heures !

Le samedi 6 juin, représentation à 18 heuresarrivée à 16 heures !

Une dernière chose : je vous engage à aller vers les autres communes et à faire leur connaissance ! Ce projet est là aussi pour ça !

D’ores et déjà un grand merci à tous pour votre disponibilité, vos efforts, votre enthousiasme !

Le Puy-du-Fou n’a qu’à bien se tenir !

Vos dévoués metteurs en scène

Élodie, Christian & Serge

Le marché de Noël à Louvois
Sur le marché de Noël à Louvois (51)
Fleury-la-Rivière — « Visite des monuments qui n’existent plus »
À la salle des fêtes de Fleury-la-Rivière (51)
Fleury-la-Rivière — « Visite des monuments qui n’existent plus »
À la salle des fêtes de Fleury-la-Rivière (51)
Fleury-la-Rivière — « Visite des monuments qui n’existent plus »
À la salle des fêtes de Fleury-la-Rivière (51)
Fleury-la-Rivière — « Visite des monuments qui n’existent plus »
À la salle des fêtes de Fleury-la-Rivière (51)
Fleury-la-Rivière — « Visite des monuments qui n’existent plus »
À la salle des fêtes de Fleury-la-Rivière (51)
Fleury-la-Rivière — « Visite des monuments qui n’existent plus »
À la salle des fêtes de Fleury-la-Rivière (51)
Fleury-la-Rivière — « Visite des monuments qui n’existent plus »
À la salle des fêtes de Fleury-la-Rivière (51)
Chamery — « Lecture du 11 novembre »
À la mairie de Chamery (51)

À l’invitation de la commune de Chamery, Élodie Cotin et Christian Termis liront et interprèteront les textes écrits par les habitants à l’occasion de la cérémonie du 11 novembre.

Commentaires

Nouveauté

Au dire de quelques uns des visiteurs, cela manquait. Nous avons donc ajouté au site la possibilité de laisser des commentaires sur certaines pages. C’est le cas pour les pages « Spectacles » et autres manifestations (que l’on trouve dans sous « 14-18 > Manifestations » ou encore sous « Action culturelle > Avec les communes », etc.)

Au sein de chacune de ces pages, on trouve désormais un onglet « Livre d’or » qui affiche les commentaires déjà rédigés et permet d’en ajouter. La seule obligation étant de laisser un nom et une adresse mail.


Dîner-spectacle Écolibri
À la salle des fêtes de Venteuil (51)
Soirée photos « Bal des Conscrits »
À la salle des Fêtes de Vandières (51)
Orcourt — « Balade contée »
Au hameau d' Orcourt (51)

Une balade contée d’Élodie Cotin autour de l’œuvre de Paul Féval…

Mystères, sorcières, cimetière, fantômes, enchantements et sortilèges…

Louvois — Répétition Marché de Noël

à la Salle des Fêtes

Répétition « Chalet Chocolat » avec Zaza !

À très vite,
Lou

Louvois — Répétition Marché de Noël

à la Salle des Fêtes

Chers amis,

Rendez-vous pour la première et la deuxième scène du traineau. Christian étant à la Huchette (à Paris) encore cette semaine, lundi est le seul jour possible pour lui…

Je vous envoie à tous la liste de la distribution générale dès que… j’ai fini de la taper !

Bises,
Élo

Soirée photos « Bal des Conscrits »

Vandières, le jeudi 6 novembre, à 19 heures…


Rejoignez-nous nombreux à la salle des fêtes pour la soirée photos spéciale Le Bal des Conscrits.

Occasion pour chacun de se réunir autour d’un moment festif, dont nous profiterons pour évoquer ensemble l’actualité du Parc, de la Compagnie et de la Résidence Par les communes.

Si vous avez des photographies ou des films et que vous souhaitez les faire partager lors de la soirée, merci de les envoyer par mail au plus tard le 31 octobre à l’adresse suivante : contact@diable4pattes.org.

Afin de rendre la soirée plus festive, merci d’apporter de quoi vous restaurer et partager (boissons, salé, sucré). Merci de nous confirmer votre présence pour le 31 octobre. L’organisation n’en sera que meilleure.

En espérant vous revoir bientôt.
L’équipe du Parc naturel régional de la Montagne de Reims
et Le Diable à 4 Pattes

Soirée Écolibri à Venteuil

Bonjour à tous !


J’espère que vous allez bien.

Un rendez-vous important et à ne pas manquer : le samedi 8 novembre à 19 heures, à la salle des fêtes de Venteuil, soirée espagnole au profit de l’association Écolibri (voir le texte d’Élodie Cotin ci-dessous). Dîner-spectacle puis soirée dansante !

En cuisine, vous retrouverez Nino, roi du bœuf bourguignon à Vandières, qui sera cette fois le roi de la paella ! Entre les plats, je présenterai un nouveau spectacle « Amor, castagnes et canciones », accompagnée par Rémi Costa que vous avez croisé à Louvois et à Mutigny. J’aurai le plaisir de vous faire entendre mon accent espagnol (dans certaines chansons seulement !)

À la fin du repas, je me transformerai en DJ pour vous faire danser ce que vous voulez. Pour faciliter la préparation de la soirée, il vaut mieux réserver (au plus tard le vendredi 31 octobre, por favor) : Nathalie Léger, 06 98 95 86 59.

Besetos !
Lou Mary


Chers amis,


Un petit mot sur notre présidente, Nathalie…

Cela fait maintenant quatre ans que Nathalie Léger est la présidente du Diable à 4 Pattes, qui est, je vous le rappelle, une association loi 1901. Outre ses activités de vigneronne, Nathalie s’investit dans le Diable à 4 Pattes de nombreuses manières : elle loge des comédiens, gère le courrier et l’aspect secrétariat, représente la Cie lors des diverses manifestations.

Mais depuis près de dix ans, Nathalie, ancienne professeur d’espagnol, s’occupe également d’une autre association : Écolibri. Son but : construire ou rénover des bâtiment scolaires en Amérique du sud (Salvador, Bolivie, etc.), fournir des outils scolaires (achats de livres, cahiers), développer les coopératives, offrir aux enfants scolarisés un repas le midi, ce qui représente souvent la clé de la scolarisation des plus pauvres.

La compagnie est très fière de soutenir l’action d’Écolibri en proposant le cabaret espagnol de Lou Mary et de Rémi. Aussi, indépendamment du fait de déguster une paella maison, de faire une plus que bonne action puisque les bénéfices de la soirée iront bien sûr à Écolibri pour ses divers projets, je vous convie à nous retrouver ce jour-là, pour danser et faire la fête.

Beaucoup ne connaissent pas notre présidente car elle est timide et ne prend guère la parole en public, ce sera l’occasion de la rencontrer et de la découvrir dans son autre passion (après nous !) : son action en faveur des enfants pauvres d’Amérique du sud.

Un grand bonjour à tout le monde,
Élodie Cotin, pour le Le Diable à 4 Pattes

La démission du Père Noël ?

Panne

Il semble bien que du lourd se trame à Louvois avec la fine équipe des désormais habitués. Réunis en atelier d’écriture sous la houlette de Bernard Weber, ces derniers tentent apparemment de dynamiter le mythe de Noël par tous les moyens littéraires et théâtraux possibles et imaginables.


Père Noël, considérant, désolé, la carriole. — Qu’est-ce que vous voulez qu’on fasse avec ce truc, ce pousse-pousse à bébé, hein ? Je vous le demande ! Après les pandores qui me prennent pour un terroriste, après le mécano qui me prend carrément pour un imbécile, voilà qu’on veut me faire le coup du Tour de France avec carriole et sans doping ! Y a de l’abus ! Y en a marre. Cette année, désolé les moutards, mais pour moi, c’est fini, je tire l’échelle, je me retire, je prends ma retraite, je ferme la Maison Père Noël…

Lutin Balle. — Vous pouvez pas partir comme ça Père Noël !

Lutin Tamar. — Nous laisser sur le pavé !

Lutimbreposte. — Nous benner à pôle emploi

Renne Claude. — Nous mettre au chômedu !

Renne Net. — Nous condamner à l’abattoir !

Renne Claude. — Là, t’exagères !

Renne Net. — Pas du tout… Que crois-tu qu’ils sont devenus les copains rennes qui ont été virés avant nous ? Direct à l’abattoir, mon vieux ! Et même que leur viande, ils l’ont vendue pour du bœuf premier choix aux restaurants Buffalo Bill !

Lutin Balle. — Paix ! Les gars, v’là les mouches à miel qui se pointent.

Entrent des journalistes de l’Union et de FR3

FR3. — Bonjour ! On ne vous dérange pas ?

Lutimbreposte. — Si ! Beaucoup !

L’Union. — C’est pas grave. L’info avant tout… Il paraît que vous êtes en panne…

Renne Claude. — Tout de suite les grands mots ! On n’est pas en panne, on a un petit retard à l’allumage… nuance !

FR3. — On peut filmer ?

Lutintamar. — Ça, faut demander au patron !

FR3. — C’est lui, là ? Le vieux kroum à bonnet rouge ?

Père Noël. — Dites donc, vous, le décerveleur des écrans plats, le vieux kroum c’est moi et j’suis pas sourd… et puis plus je vous regarde moins je vous calcule. Vous avez une tête de téléviseur qui me revient pas, mais alors pas du tout…

L’Union. — La presse papier, c’est mieux, n’est-ce pas, Papa Noël ? Vous voulez bien m’accorder un « interviou » ?

Père Noël. — Keskevouvoulez avec votre interviou ? Le scoop du siècle ? Les adieux du Père Noël ? Ça vous fait saliver, hein mon p’tit bonhomme, je le vois dans vos yeux de charognard… C’est ça que vous voulez, hein ?

L’Union. — Alors c’est vrai que vous abandonnez ?

Père Noël. — Hors de ma vue, fouille-merde ! Moi, abandonner ? Tu m’as vraiment regardé, scribouillard baveux, sac à ragots, plumitif coprophage ? Tiens, va plutôt interviouver celui là, vous avez beaucoup en commun… (Le père Fouettard vient d’entrer.) Salut Père Fouettard ! Voilà un journaliste qui pourrait t’interviouver !

Père Fouettard. — Ah mon pauvre Nono, te v’là bien ! C’est vraiment con ce qui t’arrive ! Quelle tuile, hein ? Ou plutôt quelle bûche ! Ah ah rapport à la bûche de Noël, t’as compris ?

Père Noël. — Toujours aussi fin, mon pôv’ Fouettard. Comment ça se fait que tu sois là ? On n’est pas copain, que je sache ?

Père Fouettard. — Oh, rassure-toi, mon vieux Nono, je suis pas venu pour te faire plaisir… Je suis là pour le plaisir de te voir dans la m… — dans la panade ! Alors, à ce que je vois, t’es en panne, hein ? Ça serait pas un problème de bougie, par hasard ? Ou la courroie de transmission ? (Il tire sur les bretelles du Père Noël.) Peut-être bien les pneus trop gonflés… (Il lui palpe les hanches et le « pneu ».)

Père Noël. — Bas les pattes ! Va te faire interviouver par les Tartuffes de ton espèce… Allez, dégage, sinon je m’en vais te fesser les joues et te fouetter le poster !

Père Fouettard. — Oh la la si on peut plus plaisanter maintenant ! (Le Père Noël fait mine de lui flanquer une gifle.) Oui oui, je m’en vais…

L’Union. — Père Fouettard, Père Fouettard ! Juste un petit mot pour le journal !

Il s’enfuit poursuivi par le journaliste.
Germaine — « Le mariage forcé »
À la salle des fêtes de Germaine (51)
Molière

Le mariage forcé

Samedi prochain, le 11 octobre, a lieu à Germaine à 18 heures, la première du Mariage forcé, nouveau spectacle de la compagnie.

Sganarelle, homme mûr et fortuné, se met en tête d’épouser la jeune et piquante Dorimène. Avisé, il prend l’avis de son ami Geronimo, qui cherche à le détourner d’un projet qu’il juge funeste, et fait appel pour éclairer Sganarelle à deux philosophes qui finissent d’embrouiller la question. Enfin, c’est le hasard qui met le prétendant mari face à la réalité, à savoir la duplicité et la vénalité de celle dont il s’est imprudemment épris, mais il est trop tard : la promesse est faite, le mariage devra avoir lieu…

Élodie Cotin et Christian Termis, pour cette nouvelle création, ont fait le choix d’un retour aux fondamentaux du théâtre de tréteaux : la totalité des personnages est interprétée en masques de la commedia dell’Arte, à l’exception de celui de Sganarelle, tenu par Bernard Assier

Première

Première

Nous ne saurons jamais si la pluie a été clémente ou si elle a été tenue en respect par la petite foule compacte et opiniâtre qui s’est pressée ce soir-là du 7 octobre à deux pas de la tranchée de Germaine sous les voiles blancs de la tente où avait lieu la première de Machinerie. Toujours est-il qu’elle s’est manifestée avec une réserve appréciable qui a rendu le spectacle audible pour les spectateurs installés au-delà du cinquième rang.

Toute l’équipe du Diable tient à remercier les spectateurs, venus nombreux, parmi lesquels elle a eu la joie de reconnaître celles et ceux de Louvois, Châtillon-sur-Marne, Vandières, Venteuil, Mutigny, Rosnay et bien sûr Germaine. L’équipe de Germaine, en plus des festivités de sa semaine « Grande Guerre », nous a merveilleusement entourés (café, vin de groseille, cassoulet, tartes…) Double — non : triple — merci à Isabelle, Anna, Lili, Corinne, Éric, à tous les autres…

Et merci à Saïd sans qui Mazda Mofid aurait été bien à la peine pour transformer la tente en salle de spectacle.
























Diable à 4 pattes
Germaine — « Machinerie »
À la salle des fêtes de Germaine (51)
Rentrée

Chapeaux de roue

En dépit du peu d’activité qui peut se remarquer sur le présent site Web, la Compagnie ne chôme guère (ceci expliquant peut-être cela, du reste). Depuis le tout début septembre, plusieurs projets ont été mis sur les rails, et si certains sont encore embryonnaires, d’autres sont sur le point d’aboutir.

Monolgue

C’est le cas, par exemple, de Machinerie, dont la création aura lieu mardi prochain (le 7 octobre 14) à Germaine. Il s’agit d’un monologue original mis en scène par Christian Termis et interprété par Élodie Cotin. Son propos se place dans la continuité du « feuilleton théâtral » initié l’an dernier avec le spectacle Le jour de la nuit à Louvois et poursuivi à Vandières lors du Bal des conscrits. On y retrouve Armande, de la troupe de l’Illustre Compagnie, aux prises avec un grand blessé de guerre, et chargée de lui parler et de lui parler encore de peur qu’il ne s’endorme.

Marché de Noël

Parallèlement, la commune de Louvois a fait appel au Diable pour préparer un spectacle pour le Marché de Noël de la Communauté de Communes dont elle accueille l’édition 2014. Les habitants, qui commencent à bien nous connaître et que nous commençons à bien connaître, se sont réunis autour de Bernard Weber pour coucher sur papier les saynètes qu’ils répéteront ensuite sous la houlette de Christian Termis, Élodie Cotin et Isabelle Morin. Il sera question d’un Père Noël que son traîneau trahit et qui ne trouve personne 1) pour croire qu’il est ce qu’il prétend être 2) pour lui fournir des pièces de rechange pour son engin…

Balade contée

Cependant, Élodie Cotin animera une balade contée dans le hameau d’Orcourt, le samedi 1 novembre, autour de l’œuvre de Paul Féval (père), qui doit sa renommé à son roman Le Bossu adapté au cinéma avec Jean Marais. Paul Féval (fils, cette fois-ci) inventa le personnage de Félifax, donnant un nouveau souffle au genre du fantastique.

11 novembre à Chamery

Les comédiens de la Compagnie liront des textes écrits par les habitants dans le cadre de la commémoration du centenaire de la Grande Guerre. Rendez-vous à 11 heures devant la mairie de Chamery, le mardi 11 novembre prochain…

Non, vraiment, merci, merci !

Homélie


Le Samedi 19 Juillet de l’an de grâce 2014 fut créé en la bonne bourgade de Mutigny (département de la Marne – pour quelques temps encore du moins) à des fins de distraction et d’éducation des masses populaires le spectacle Les Noces de craie. Voulu et financé par la commune de Mutigny et l’association du Sentier du Vigneron – aux artisans de laquelle hommage est ici rendu, Claudine en tête. Mis en scène et partiellement interprété par Élodie Cotin, Christian Termis et Isabelle Morin, dont les renommées théâtrales se sont depuis longtemps affranchies des cercles étriqués et grotesquement mesquins de la coterie culturelle parisienne, et ce en dépit des ponts d’or qui furent offerts aux intéressés notamment par les théâtres de Chaillot, du Rond-Point et, last but not least, du Guignol des Buttes-Chaumont. Écrit comme parfois l’on trousse — avec peine — par Sébastien Weber, qu’il n’est plus besoin de présenter outre mesure, sinon à ceux qui ne le connaissent pas — et à ceux-là disons seulement que si l’auteur eût été charpentier à Jérusalem en 33, Jésus fût mort de vieillesse. Éclairé et techniquement dirigé par le représentant le plus acharné du « peu, c’est mieux que rien », nous avons nommé Mazda Mofid, que son nom soit sanctifié, que sa volonté soit faite sur terre comme au ciel, ainsi soit-il — merci, mes frères. Organisé, planifié, costumé et chanté par la somptueuse Lou Mary que les terres picardes ne surent retenir et qui céda sans trop de résistance à l’appel sourd et pétillant de la Champagne — « Plop ! Glou glou… » Orchestré et gratouillé par le fleuron de la scène électro-jambon-rap-couscous-pop champ-ardennaise, le très django-reinhardtien Rémy Costa — aucun lien de parenté avec les naufrageurs patentés qui sévissent en Méditerranée.

Et surtout…

Et surtout interprété majoritairement et magistralement par un consortium d’allumés de tous poils âgés de cinq à quatre-vingt-sept ans, vivant la plupart du temps dans les replis vallonnés de la montagne de Reims et qui sous couvert d’un anonymat relatif trouvent dans ces menus plaisirs théâtraux l’occasion de déconner à plein tube, sans pudeur ni retenue, toute honte bue, de vrais dingues, d’authentiques fêlés — ils siègeront tous à la droite de Dieu le moment venu en attendant la résurrection et, donc, l’occasion de recommencer tout ce cirque. « — Waouh, c’est vrai, on recommence ? — Ben, ouais… — Alléluia ! »

Merci donc une fois de plus, et plutôt mille fois qu’une, à Saïd, Fanny, Laurence, Marielle, Phillipe et Phillipe, Anne, Romane, Marie, Patrice, Valérie, Thierry, Lætitia, Léo, Galène, Luna, Ana, Pascale, Chantal, Raymond, Denise, Jeanine, Édith, Manon, Denis, Christian, Jean-Claude, Bernard, Lily, Sylviane, Manon, Caroline, Christine, Stéphanie, Romain, Isabelle, Mathieu.

Et merci, merci, merci à Cécile,
aussi intelligente et talentueuse qu’elle est modeste
.

Arty, le 21 Juillet 2014,
Amen.

Le Diable à 4 Pattes

Mutigny, le sentier des vignerons — « Les Noces de Craie »
Village de Mutigny (51)
Merci !

Merci !


Merci à Marie, Isabelle et Mauricette, Rosine, Cécile, Stéphanie, Laure et Delphine courageuses lavandières, avec mention spéciale pour celle qui a repris un rôle au déhotté, parfaite comme toujours – elle se reconnaîtra. Merci à Isabelle, Lili, Bernadette, Ginette, Ana, Martine, Christine, Laurence, Manu, Jean-Claude, Jean-Marc, Aline, Viriginie et Tiphaine, dames patronnesses d’un soir, scieur de toujours et nostalgique des batailles d’antan (« mais, mon colon, celle que je préfère, c’est la guerre de 14-18 »). Merci à Marco, Romain, Mathieu et Paquito, une scène pas facile dans des circonstances douloureuses. Merci à Laurence, Philippe, Antoine, Pascal, Matéo, Clara et Léo qui durent faire croire à la présence d’un authentique python sur leur scène et supporter la profération du mot « couilles » plusieurs centaines de fois dans la journée ; honneurs leur soient rendus. Merci à Philippe, Marielle, Isabelle, Anne, Valérie, Delphine, Claude, Marie-Jo, Galène, Clara, Camille, Aurore et Louis pour leur aventureuse exploration du monde du paranormal. Merci à Jean-Claude et Rémi qui burent, burent, burent toute la sainte journée sous un soleil de plomb. Merci à Johanne, Jean, Christelle et Caroline : ils gagnent un alambic de poche à retirer chez Goyard avant le 12 juin 2014. Merci à Martine, Daniel et leur petite-fille, patrons de café, poétesse, tourneur de manivelle et chanteuse en herbe. Merci à Jacques, que l’Éducation Nationale à coup sûr regrette de n’avoir pas compté dans ses rangs. Merci à Frédéric, Flavien et Johan, fiers piliers d’un bistrot éphémère. Merci à Raymond et Yves-Marie qui ont su révolutionner le jeu de dames, si ennuyeux. Merci à Olaf et Christian qui n’en sont pas venus aux mains en dépit d’une opposition toute fictive sur le sens de l’engagement. Merci à Cathia, Annie, Annick et Francine pour cette « Heure du thé » amère. Merci à Philippe et Audrey pour leur remake de « La vierge contre le goret ». Merci à Ingrid, Gaëlle, Christine, Marion et Caroline de nous avoir donné quelques idées pratiques pour calmer les ardeurs des machistes de tout poil.

Mater le notaire libidineux

Merci à Françoise, Jean-Jacques, Ana et Valentin (ainsi qu’à tous les enfants qui braillaient pour la plus grande gloire de la Patrie), en particulier à Ana qui, au milieu du très mauvais temps, s’est montrée aussi brave qu’il était souhaitable et à Françoise qui a connu le pire et ne pourra désormais connaître que le meilleur. Merci à Nicole, Isabelle, Margot, Eva, Manon, Gaspard et Victor – quand est-ce que vous ouvrez votre épicerie pour de vrai ? Merci à Manon et Édouard qui rendirent un hommage tout en finesse à Marie-Antoinette et, disons-le, déchirèrent grave leur race. Merci à Matteo et Luna, à la ville comme à la scène, insupportables et excellents. Merci à Alex, Lou, Laure et Marc : Guignol revenu d’entre les morts, ça valait le coup. Merci à Axel, Fanny, Pascale, Maryse, Chantal, Yohan, Lætitia, Pauline, Léo, Marie, Nathalie, Patrice et Romane : ça valait 4 étoiles, au minimum.

Léo

Léo

Merci au Comité des Fêtes de Vandières pour son travail tout entier. Merci à la commune de Vandières pour son accueil et pour avoir joué le jeu. Merci à Jean-François Desrousseaux de nous avoir pour quelques heures ouvert les portes de son magnifique jardin. Merci au Club des Loisirs Créatifs de Vandières pour les banderoles et les cocardes.

Merci à Thierry pour les fleurs innombrables. Merci à Titi et Marco pour les jeux, les peintures, les couleurs. Merci à Nicolas pour son coup de main de titan. Merci à Nino – son bourguignon marque définitivement une étape cruciale dans l’histoire de la gastronomie. Merci à Geneviève qui a battu le record du monde de confection de tartes aux fruits avec l’aide d’Éloi, qu’il faut remercier aussi pour ses photos magnifiques. Merci à Marie de Reims d’avoir bravé son lumbago tout au long de ce samedi et jusqu’à très tard. Merci à Marie de Châtillons pour son courage face à trente kilogrammes de pommes de terre. Merci à Viviane, venue du grand Nord et efficace en Diable. Merci à Odile, redoutable à la vaisselle. Merci à Rémi et Annick pour leur coup de main du dimanche (merci, merci, merci !) Merci à Lou d’avoir chanté avec talent et grâce des trucs improbables d’avant-guerre et merci à Françoise Danger et son orchestre. Merci à José pour le cheval et la charette. Merci aux enfants de l’école de Venteuil et à leur instituteur Olivier. Merci, pour leurs costumes, à la maman de Laurence de Louvois et à Estelle de Venteuil. Merci à Aurélie de Pierry pour son aide précieuse sur la collusion entre l’Allemagne et les maisons de champagne. Merci à la distillerie Goyard pour l’alambic qu’elle a confié à nos soins. Merci à Édith, Jeannine et Manon qui ont beaucoup, beaucoup sué pour la plus grande gloire du Seigneur en cette journée du 7 juin de l’an de grâce 2014.

Édith

Édith

Et un immense MERCI à Nathalie de Tincourt
pour son soutien de tous les jours, son amitié et ses photos.

On en oublie ? C’est sûr.
Qu’ils nous pardonnent et merci à eux.

***

Le Diable à 4 Pattes

Le Bal des Conscrits — Vandières
Village de Vandières (51)
Marguerite, donne-moi ton cœur !

Répétitions

Les répétitions du Bal des Conscrits vont bon train. Sous les houlettes d’Élodie Cotin, de Christian Termis et d’Isabelle Morin, et cornaqués par Lou Mary, les comédiens amateurs de Vandières, Venteuil, Germaine, Louvois… jouent et rejouent inlassablement les scènes qui constitueront le corps du spectacle du samedi 7 juin.

Parmi les personnages qui vivront le temps d’une après-midi, on rencontre Gaston Replais, notaire lubrique et libidineux peu embarrassé de moralité. Le voici à l’œuvre avec Marguerite, domestique infortunée…


« Marguerite, Marguerite ! »

Gaston. — Marguerite ! Marguerite !

Marguerite. — Ah, c’est vous, Monsieur, vous m’avez fait peur.

Gaston. — Approche-toi, Marguerite.

Marguerite. — Mais…

Gaston. — Allons, Marguerite, approche.

Marguerite. — Mais, Monsieur, je dois…

Gaston. — Ah, Marguerite, ne sois pas timide, allons, viens, viens, je sais tout. Viens.

Marguerite. — Mais, Monsieur, je…

Gaston. — Marguerite, nous sommes seuls, c’est inespéré, profites-en, dis-moi tout.

Marguerite. — Monsieur, vraiment, je dois… Il faut que je…

Gaston. — Approche-toi. Allons, plus près. Voilà, c’est mieux.

Marguerite. — Monsieur, je dois apporter ces œufs à Gabrielle.

Gaston. — Gabrielle attendra un peu, nous ne sommes pas si pressés de dîner. Tu as faim, toi, hum ? Non, hein ? Allons, approche-toi encore, encore un petit peu. Voilà, bien. Alors, dis-moi tout, Marguerite.

Marguerite. — Euh…

Gaston. — Tu n’as rien à me dire ?

Marguerite. — Euh, mais non. Non, Monsieur.

Gaston. — Tu es sûre ?

Marguerite. — Eh bien, Monsieur, je… Non.

Gaston. — Hum, vraiment ? Tu peux parler en toute franchise, tu sais, tu peux tout me dire – il n’y a personne pour écouter et ce n’est pas moi qui irait le répéter – hein ?

Marguerite. — Écoutez, Monsieur, les œufs, vraiment, il faut que je…

Gaston. — Ah, Marguerite, Marguerite ! Reste là. Je comprends. Je te comprends, Marguerite. Ce n’est pas facile à dire. C’est quelque chose qui te trouble, qui te pèse, c’est ça, hum ? Ah, tu es jeune encore. Tu es bien jeune. Je vais t’aider. Voilà, oui, je vais t’aider, je vais t’aider à mettre des mots sur les choses…

Marguerite. — Monsieur, vraiment, les œufs, si vous voulez bien m’excuser, je…

Gaston. — Oh non, non, non, non, non, tu restes là. Tu sais, Marguerite, il faut savoir oser dans la vie, il faut savoir franchir le pas au bon moment. Et le moment est venu, crois-moi, tu ne peux plus reculer.

Marguerite. — Monsieur, vraiment, je ne comprends pas, vraiment, il faut que je…

Gaston. — Marguerite. Regarde-moi. Je sais bien ce qui t’arrive.

Marguerite. — Monsieur…

Gaston. — Regarde-moi bien. Hum ? N’est-ce pas ?

Marguerite. — Monsieur, je ne…

Gaston. — Allons, allons. (À propos de lui-même.) Ces épaules, ce port de tête, cette silhouette, cette prestance… Je te comprends, Marguerite, je te comprends bien. Vous êtes toutes un peu les mêmes. Un homme, le charme…

Marguerite. — Monsieur, vraiment je…

Gaston. — Allons, dis-le.

Marguerite. — Mais, Monsieur…

Gaston. — Dis-le, ne te fais pas languir toi-même.

Marguerite. — Mais enfin, Monsieur, dire quoi ?

Gaston. — Mais ce que tu éprouves pour moi, Marguerite : la passion, le désir, l’amour.

Marguerite. — Pardon, Monsieur ?

Gaston. — Tss tss ! Pas de faux-semblants entre nous, Marguerite. Je le vois, je le sens, j’ai l’habitude – tu n’es pas la première à qui je fais cette impression. Tu rougis quand je parle, tu frémis quand j’approche, tu trembles au son de ma voix, hein ? Hum…

Marguerite. — Mais, Monsieur…

Gaston. — Hum, Marguerite…

Marguerite. — Mais Monsieur, Monsieur !

Gaston. — C’est ça, cabre-toi, Marguerite, cabre-toi, ma pouliche !

Marguerite. — Mais enfin, lâchez-moi !

Gaston. — Oh, Marguerite, Marguerite, allons, tu veux jouer, c’est ça, c’est donc ça ? Eh bien, jouons, jouons !

Marguerite. — Mais, Monsieur, vous êtes fou ! Mes œufs, mes œufs !

Gaston. — Fou, moi ? Les ai-je inventées, tes œillades dans l’escalier ?

Marguerite. — Les œillades ? Mais, Monsieur, je pleurais, je faisais les poussières, et j’en avais une dans l’œil !

Gaston. — Oh, la petite polissonne ! Et tes soupirs dans la chambre l’autre jour, hein, tes soupirs ? Tu ne les as pas poussés, peut-être ?

Marguerite. — Mais, Monsieur, je portais votre seau d’aisance, et c’est qu’il est lourd, votre seau !

Gaston. — Ah, la coquine ! Si jeune encore, déjà si femme ! Ah, viens, viens-là, te dis-je !

Marguerite. — Ah, mais, Monsieur, arrêtez !

Gaston. — Arrêter ? Mais il faudrait encore que tu le veuilles, friponne ! N’est-ce pas que tu riais, l’autre soir, à mes bon mots, n’est-ce pas ? Je t’ai entendue !

Marguerite. — C’était votre moustache, Monsieur, votre moustache…

Gaston. — Et quoi, ma moustache ? Ah, c’est donc ma moustache qui t’attire ! Embrasse-la, donne-lui un bécot, j’ai le poil doux !

Marguerite. — Mais votre moustache était souillée de crème anglaise, Monsieur ! Mes œufs, Monsieur, attention à mes œufs !

Gaston. — Ah, tu as toutes les ruses, petite garce ! Viens-là, friponne, viens-là ! (Chantant.) « Si tu veux faire mon bonheur, Marguerite, Marguerite ! »

Marguerite. — Monsieur !

Gaston, chantant. — « Si tu veux faire mon bonheur, Marguerite, donne-moi ton cœur ! »

Marguerite. — Monsieur !

Gaston. — Ah, Marguerite, je vais te révéler à toi-même ! Tu vas connaître l’amour et l’abandon dans mes bras et la passion sous mes baisers ! La fièvre s’empare de moi, ton corps est un brasier, je suis ton bichon, je suis tout à toi, laisse-moi calmer le feu qui te dévore !

Marguerite. — Monsieur !

Gaston. — Ah, tu es brûlante !

Marguerite. — Monsieur !

Gaston. — Ah, comme tu sens bon !

Marguerite. — Non, mais ça suffit maintenant, oui ! Vous allez me lâcher, espèce de gros goret !

Gaston. — Hein ? Quoi ? Comment ?

Marguerite. — Monsieur, Monsieur…

Gaston. — Qu’est-ce que tu as dit ? Qu’as-tu osé dire ?

Marguerite. — Rien, rien, Monsieur, rien…

Gaston. — Répète un peu !

Marguerite. — Monsieur, rien, je vous jure…

Gaston. — « Goret », c’est ça que tu as dit, hein ? Et même « gros goret » ! « Gros goret » ! Non, mais pour qui te prends-tu ? M’insulter, moi, ton employeur, ton patron, ton maître !

Marguerite. — Je vous demande pardon, Monsieur, mais vous me faisiez mal…

Gaston. — Me faire insulter par une bonniche sous mon propre toit ! Non, mais c’est le monde à l’envers ! Ah, mais ça ne va pas se passer comme ça ! Ah, non, ça je te le jure ! Où est-ce que tu te crois, espèce de gourde, misérable imbécile ? À peine sortie de la misère, ça relève la tête et ça vous mord ! À qui crois-tu avoir affaire, bon sang de bonsoir, hein ?

Marguerite. — Mais, Monsieur…

Gaston. — Tais-toi, souillon !

Marguerite. — Mes œufs, Monsieur, ils sont tout cassés…

Gaston. — Tes œufs ? Comment tes œufs ? Mes œufs, oui ! Ce sont mes poules ! Mes poules, mes œufs ! Et voleuse avec ça ! Ah, voilà, c’est ça, tu es démasquée ! Tu es une voleuse, une voleuse sournoise et vicieuse ! Ah, j’ai compris ton manège, espèce de répugnante petite punaise. C’est pour mieux me dépouiller que tu m’aguichais.

Marguerite. — Mais, Monsieur…

Gaston. — Ne te fatigue pas, va, j’ai tout compris. Je vais te régler ton sort avant la fin de la journée. Ah, tout s’explique à présent, les provisions qui s’amenuisent, l’argenterie qui disparaît, les bijoux de ma femme qui s’évanouissent comme par enchantement ! Ah, oui, tout s’explique !

Marguerite. — Mais, Monsieur, c’est faux ! Je n’ai jamais rien volé !

Gaston. — Tu expliqueras ça aux gendarmes !

Marguerite. — Mais…

Gaston. — File ! Hors de ma vue ! Disparais ! Je ne veux plus te voir ! Va empaqueter tes guenilles et débarrasse-moi le plancher !

Marguerite. — Monsieur !

Gaston. — Tout de suite ! (Marguerite sort.) Ah, non mais, quelle gourde, quelle insolente idiote… Elle ne sait pas ce qu’elle a raté, l’imbécile. Pff ! Bon. Allons alléger ma femme de quelques boucles d’oreille. Il y a justement une course la semaine prochaine.

Il sort.
Éloge des loges

Les filles de Trépail…

Pour l’inauguration du Sentier des loges de vignes, le Parc naturel régional de la Montagne de Reims a demandé au Diable à 4 pattes d’interpréter une petite scène expliquant les tenants et les aboutissants de ce sentier pédagogique. C’est ainsi qu’à Trépail, au pied d’une loge de vigne fraîchement restaurée, en cette matinée du dimanche 25 mai heureusement ensoleillée, les randonneurs ont pu retrouver deux personnages déjà croisés lors du coup d’envoi de la résidence : Madame la Conseillère Municipale et Monsieur le Chargé de Mission. Tout en disposant les flûtes et les gâteaux apéritifs de l’inauguration, la Conseillère et le Chargé de Mission devisent et discutent de l’utilité des loges et de l’intérêt de leur conservation : ce qui semble évident à l’un paraît à l’autre relever de la lubie. Quoi qu’il en soit, c’est l’occasion d’évoquer le passé de ces loges et d’aborder la délicate question de la moralité des filles de Trépail, en tout cas telle qu’elle fut évaluée en 14-18 par les soldats de passage en ces lieux…


Extrait

LUI. — Mais quoi, vous, par exemple, vous y êtes attachée à ces loges, tout de même ?

ELLE. — Celle-ci ? Non. Celle de mon grand-père, là haut, oui. Mais c’est familial, c’est personnel. (À propos des coupes.) Non, non, non, non, pas comme ça. Laissez-moi faire, ouvrez les sachets plutôt — ça vaudra mieux. Qui ça intéresse, ma loge ? Trois planches, quatre clous, un banc délabré. C’est bon pour ranger la bêche, pour les pique-niques le dimanche, prendre un peu le frais, manger dehors. Et encore, les gamins : « Y a pas l’ordinateur ! Ça capte pas ! Je m’ennuie ! » Vous voyez… On s’en fiche, ce sont des vieilleries, tout ça. C’est quand même un peu de l’argent jeté par les fenêtres, si vous voulez mon avis.

LUI. — Tout le monde ne dit pas comme vous. Il y a des tas de gens qui y tiennent, qui s’y intéressent, qui veulent qu’on conserve quelque chose, même si ce ne sont que quelques traces. Un peu comme pour les soldats, là…

ELLE. — Mais bien sûr, les gens ont peur du temps qui passe. Ils se voient vieillir, ils se rendent compte que rien ne résiste, qu’ils vont tomber en poussière, qu’ils finiront par n’être plus rien qu’un vague souvenir dans la mémoire de leurs arrière-arrière-petits-enfants — et puis après, plus rien. Alors, évidemment, ça leur fait peur. C’est pour ça ! Ils se rattachent. Et comme ils n’ont pas de cathédrale sous la main, ce sera la cabane à outils du grand- père. Alors que, excusez-moi, mais quand même, bon, hein : une loge de vigne, c’est pas Chambord.

LUI. — Mais euh…

ELLE. — « Mais euh… » Vous voyez, j’ai raison.



Photo : l'Union

La Chanson d’Albertine — Aÿ
MJC Intercommunale d'Aÿ (51)
La chanson d’Albertine
Texte de Sébastien Weber.
Mise en scène d’Élodie Cotin.
Ce spectacle a été créé
le 23 mai 2014 à la
M.J.C Intercommunale d'Aÿ.

(Lumières et régie générale
d’Alexandre Viala.)

La chanson d’Albertine

[section1 text= »Ah Dieu, que le guerre est jolie… »]

Novembre 1918, quelques jours avant la fin des hostilités, dans la grande maison des Parnaut-Lagadère, on s’apprête à fêter le centenaire de la redoutable Joséphine, capitaine d’industrie démesurément enrichie par la guerre. Mais les festivités vont être quelque peu ternies par l’irruption vengeresse d’un duo de prostituées retorses bien décidées à faire honorer ses dettes à Charles, héritier putatif de l’empire Parnault-Lagadère, et par la présence inquiétante d’un Wallon et d’un Suisse aux allures de conspirateurs amateurs.

Pauvres domestiques, pauvres cuisinières, qui subissent le joug de la presque centenaire, les caprices de Charles et les avances des conspirateurs ! Ah, Dieu, que la guerre est jolie !

La Chanson d’Albertine

Un spectacle de la troupe du Chaudron

La troupe de théâtre amateur du Chaudron, animée par Élodie Cotin, donne ce soir à la M.J.C Intercommunale d'Aÿ la première représentation de La Chanson d'Albertine, une pièce écrite par Sébastien Weber spécialement pour la troupe dans le cadre des commémorations de la « Grande Guerre ».


« Pouah, le Poitou ! »

Joséphine. – Dieu me pardonne, cette guerre est une bénédiction, un vrai cadeau du ciel. (Albertine lui fait boire un sirop.) Pouah ! Ce sirop sent le purin. Donnez-moi mon verre. Pas trop, là, merci. Les affaires n’ont jamais été si florissantes. Que ces crétins s’entretuent ! Les hommes sont comme ça, ils s’épanouissent dans la guerre. Ça doit avoir un rapport avec ce qui leur pend entre les jambes. Ça a même l’air de faire du bien à mon andouille de fils. Il ne démérite pas. Je l’autoriserai peut-être à se rendre à sa chasse cet hiver… Vous ne trouvez pas qu’il a l’air moins empoté ces derniers temps ?

Albertine. – Je ne sais pas, Madame.

Joséphine. – Évidemment. Vous ne savez jamais rien, vous. Vous me faîtes penser à ce personnage de livre pour enfants, cette boniche idiote, comment s’appelle-t-elle déjà ? Filassinne ? Patassinne ?

Albertine. – Bécassine, Madame.

Joséphine. – Bécassine ! La charmante gourde ! Vous n’êtes pas Bretonne, au moins ? D’où êtes-vous, déjà ?

Albertine. – Du Poitou, Madame.

Joséphine. – C’est ça. Quelle infamie, le Poitou ! Pire que la Bretagne. Des alcooliques, des éleveurs de chèvres, des rebouteux, des catholiques. Répugnant ! Et puis j’avais demandé un laideron… Vous êtes beaucoup trop jolie pour un laideron du Poitou. La guerre impose des sacrifices, je suppose. Mon gros benêt de fils ne vous court pas après au moins ? Savez-vous qu’il a pissé au lit jusqu’à seize ans ? Vous ne voudriez pas qu’il vous plante son machin pisseux dans la culotte ? Il ferait beau voir ! Je ne sais pas combien de bâtards il a pu semer, mais je vous préviens qu’avec moi, ça ne prend pas. La fortune des Parnault-Lagadère ne s’éparpillera pas. Tenez-vous le pour dit. (Albertine lui fait boire un autre sirop.) Pouah ! Mon verre. Pas trop, là, merci. De toute manière, il ne doit pas savoir s’en servir ou alors c’est que ma grosse idiote de bru est stérile comme un mulet. Une fille Pochat, pourtant… Une dote d’un million et pas moyen de pondre un héritier, quel gâchis. Et maintenant, à leur âge… Mais bon, cette dondon a eu du génie avec son comité des veuves de guerre, là… Comment est-ce qu’elle appelle cela déjà ?

Albertine. – Le Comité de la Veuve Française, Madame.

Joséphine. – Hum… (Désignant son livre de comptes.) Notez mille francs pour ma grosse bru et son comité. (Replongée dans le livre.) Une bénédiction, un vrai cadeau du ciel ! Six cent mille obus rien qu’en février. Encore un an à cette allure et nous serons plus riches que les Dassault.

Albertine. – C’est l’heure de votre bain, Madame.

Joséphine. – N’oubliez pas la bouteille, Bécassine.

Albertine. – Oui, Madame. Albertine, Madame.

Joséphine. – Albertine, Bécassine, Poitou, Bretagne, c’est du pareil au même. Des catholiques alcooliques. N’oubliez pas la bouteille.

Albertine. – Oui, Madame.

Conscription générale !

Déjà 120 danseurs pour « le Bal des Conscrits »…

Commencés en février à Vandières, les ateliers de théâtre ouverts par la Compagnie pour préparer le spectacle Le Bal des Conscrits, qui sera donné le samedi 7 juin à Vandière à partir de 15 heures dans le cadre de l’opération Par les communes, touchent désormais plusieurs autres communes.

Aux 25 participants de Vandières s’ajoutent à présent 50 volontaires de Louvois, 15 enthousiastes de Germaine, 12 Venteuillats et Venteuillates, ainsi que les membres des troupes amateurs du Chaudron (M.J.C Intercommunale d'Aÿ) et de Rosnay. La benjamine est âgé de quatre ans ; le doyen de quatre-vingt sept…

Pourquoi pas vous ?

Les inscriptions ne sont pas closes ! Que vous habitiez Vandières, Venteuil, Germaine, Louvois, Châtillons-sur-Marne, Belval, Reuil (liste non exhaustive), vous êtes les bienvenus ! Si jouer la comédie ne vous tente pas, sachez que nous cherchons aussi des figurants (un costume et voilà…), des bénévoles pour la cantine ou l’organistation. N’hésitez pas à nous contacter (directement par mail).

Des ateliers se tiennent dans les communes suivantes au moins une fois par semaine : Vandières, Germaine, Louvois et Venteuil. Lavandières en répétition
Vassilissa la très Belle — Cuchery
Salle des Fêtes Fleury-la-Rivière (51)
Éléonore en mer — La Spirale — Fismes
La Spirale, Fismes (51)

Informations et réservations : La Spirale / 03 26 48 05 50 / Page Facebook

Les vœux de Louvois

Crêche, chasseurs, poubelles, vedettes et journaliste…

À la demande de Delphine Bœver, maire de Louvois, le Diable à 4 Pattes et vingt-cinq habitants de la commune ont transformé l’exercice des vœux du maire en spectacle. Chaque point fort du bilan de l’année 2013 a ainsi été « illustré » par des saynètes répétées sous la houlette de Christian Termis et d’Élodie Cotin.



 

La bande-annonce du Jour de la Nuit


Vassilissa la très Belle — Venteuil
Salle des Fêtes Venteuil (51)
Mémémoire — Avize
Lycée Viticole Avize (51)
Vassilissa la très Belle — Cuchery
École Cuchery (51)
Le Diable au P.N.R.M.R

Une résidence de cinq ans autour de 14-18

Depuis octobre dernier, le Diable à 4 Pattes est entré en résidence au Parc Naturel Régional de la Montagne de Reims (P.N.R.M.R). Imaginée par la Cie et par le P.N.R.M.R suite au spectacle Une Valse à 5 Temps, cette résidence, intitulée « Par les communes », se déroulera sur cinq années et aura pour thématique la guerre 14-18.

L’ambition est qu’au terme de ces cinq ans, chacune des soixante-huit communes du P.N.R.M.R aura été « touchée » par une manifestation.

Nous avons imaginé une troupe de théâtre itinérante, l’« Illustre Théâtre », prise dans le maelström de la guerre. Bon an, mal an, entre offensives, évacuations, cantonnements et mouvements de troupe, l’« Illustre Théâtre » continue de donner à voir son répertoire et de l’augmenter de créations originales inspirées par les événements. Les spectateurs assisteront tant à la vie de cette troupe dans la Montagne de Reims qu’aux spectacles qu’elle donnera.

Le coup d’envoi a eu lieu le 12 octobre à Louvois à l’occasion de l’opération le Jour de la Nuit : cinq cents spectacteurs sont venus passer une soirée en 1913…

D’autres manifestations sont d’ores et déjà prévues, telles que Le Bal des Conscrits à Vandières le 7 juin 14 et La Ronde à Mutigny le 19 juillet 14. L’« Illustre Théâtre » tourne actuellement dans les écoles de la Montagne de Reims Vassilissa la Très Belle, un conte russe nocturne…

Polar

Polar

Autopsie et profiteroles…

La médiathèque d'Épernay a fait appel à la troupe du Chaudron pour animer l’inauguration de sa semaine consacrée au polar, et notamment aux adaptations de romans policiers au cinéma et à la télévision.

C’est ainsi que fut créé ce court spectacle qui voit une équipe de producteurs et de scénaristes plancher sur un projet d’adaptation « modernisée » des enquêtes du commissaire Jules Maigret. Inutile de dire que la pipe, la bière et les profiteroles sont quelques peu mis de côté…

Création

Ce spectacle a été créé le 15 octobre 2013 à la médiathèque d'Épernay.
Texte de Sébastien Weber.
Mise en scène d’Élodie Cotin.
Avec Bernard Assier, Isabelle Bastos, Ana Casanova,
Edwige Cestia, Mélanie Chouteau, Jean-Claude Faure, Jeanine Guignon,
Stéphanie Jardelle, Édith Marache, Manon Martin et Aurélie Melin.

Vassilissa la très Belle — Louvois
Village de Louvois (51)
Mémémoire — Festival du Conte — Schweighouse-sur-Moder
Parc des Peupliers Schweighouse-sur-Moder (67)
Lecture — Fête du Parc de la Montagne de Reims
Maison du Parc Pourcy (51)

Dans le cadre de la fête de la Maison du Parc de la Montagne de Reims à Pourcy, le Diable à 4 Pattes vous donne rendez-vous au verger pour des lectures et des contes.

Information : Parc Naturel Régional de la Montagne de Reims

Mémémoire à l’Espace Culturel du Parc de Drancy
Espace Culturel du Parc, Drancy (93)
Éléonore en mer — Théâtre du Petit Hébertot
Théâtre du Petit Hébertot, Paris (17e)

Informations et réservations : Far Productions / 01 42 85 46 48 / Courriel

Réservations : BILLETREDUC | TICKETAC | ou encore à la FNAC.

Éléonore en mer — Théâtre du Petit Hébertot
Théâtre du Petit Hébertot, Paris (17e)

Informations et réservations : Far Productions / 01 42 85 46 48 / Courriel

Réservations : BILLETREDUC | TICKETAC | ou encore à la FNAC.

Éléonore vogue vers Paris

Éléonore en mer au Théâtre du Petit Hébertot

Poursuivant sa collaboration avec Far Production, entamée il y a neuf ans avec le spectacle Mémémoire, le Diable à 4 Pattes donne deux représentations d’Éléonore en mer à Paris, au Théâtre du Petit Hébertot (17ème) le lundi 15 avril à 15 h et 20 h.

De nombreux diffuseurs sont invités ; nous espérons ainsi faire découvrir ce spectacle en dehors de la Champagne Ardennes, comme c’est le cas pour Mémémoire.

Le Théâtre Hébertot

Pour ceux qui se poseraient la question, le Théâtre du Petit Hébertot est la petite salle du Théâtre Hébertot, accessible à la même adresse.

Informations et réservations : FAR PRODUCTION / 01 42 85 46 48 / Courriel

Réservations : BILLETREDUC | TICKETAC | ou encore à la FNAC.

L’atelier de Transylvanie

Théâtre à Rosnay

Cette année encore, l’association des Huit Villages et le Diable à 4 Pattes créeront deux spectacles à Rosnay (51).

Trois groupes, deux spectacles :

Les 7-10 ans et les 11-14 ans qui découvrent le théâtre grâce à l’improvisation. Leur travail et leurs idées fournissent la matière première du texte écrit pour la représentation. Cette année, le thème choisi par les enfants est celui de l’heroic fantasy (fantômes, vampires, loups-garous…) Le groupe des petits interprète les employés d’une entreprise partis en stage dans le cadre verdoyant de la Roumanie profonde. Celui des ados, les créatures surnaturelles qui se sont donné rendez-vous au château des Carpates pour les 1800 ans de Dracula. Rencontre sanglante en perspective.

Les deux groupes ont travaillé séparément tout au long de l’année et se retrouveront au cours du dernier mois, en mai, pour répéter la scène finale, sanglante donc.

Le groupe Adultes, dirigé cette année par Isabelle Morin, prépare quant à lui un spectacle dont l’action prend place dans l’immédiate après-guerre ; vous en dire plus serait gâcher la surprise…

Un extrait du spectacle de 2011 : « Conte pas là-dessus ! »



Rendez-vous donc le samedi 29 juin dans la cour de l’école de Rosnay à 18 heures.

Les spectateurs sont invités à amener un pique-nique pour partager ensemble un moment de convivialité après les représentations.

Comme d’habitude, nous attendons un public nombreux ; n’hésitez pas à arriver en avance si vous comptez jouir d’une place assise.
¡No pasarán!

Théâtre franco-espagnol au lycée Léon Bourgeois

Suite au travail mené en 2012 au lycée Léon Bourgeois d’Épernay — autour du texte La Casa de Bernarda Alba de Federico García Lorca par Élodie Cotin et mis en place par la M.J.C Intercommunale d’Aÿ-Salle Sabine Sani —, Dominique Launay, professeur d’espagnol en charge de la section bilingue, a manifesté le désir de travailler cette année sur le rôle de la femme dans l’histoire de l’Espagne de 1936 à 1975.

Un spectacle conçu par les élèves

Les quatorze élèves de Terminale L-section bilingue savaient exactement ce qu’elles voulaient dire à travers ce travail : évoquer l’horreur des bombardements, leur admiration pour Dolores Ibarruri, dont elles avaient étudié les textes en cours, l’implication des femmes dans la résistance au régime fasciste de Franco et la place effarante que ce régime entendait laisser aux femmes : épouse, mère et relai de la parole catholique.

Le rôle de l’intervenante consistait donc à apporter des techniques théâtrales et un point de vue artistique à leur projet. Le travail, basé sur des exercices d’improvisation, leur a permis d’écrire un texte dialogué qui constitue l’ossature de la pièce.

Antoine Éloi a proposé aux participantes de l’atelier de reproduire des clichés d’époque à l’identique. C’est ainsi que la cour du lycée a un temps ressemblé à Barcelone 1936. Nous avons le projet de mettre en place en exposition itinérante des photos ainsi réalisées dans les lycée du département.

Le spectacle a été présenté le 7 mars à la M.J.C Intercommunale d’Aÿ-Salle Sabine Sani pour un public d’élèves de classes de 3ème potentiellement intéressés par l’option bilingue. il sera repris au sein de leur lycée dans le courant de l’année.


Extrait du texte

Scène 2 : la leçon de morale Personnages : bonne sœur et élèves

La bonne soeur : Niñas, hoy vamos a hablar de la buena educación. Decidme : ¿cuáles son las cualidades de una buena esposa?

Justine : Tiene que saber cocinar.

La bonne soeur : ¡Sí, muy bien! ¿Y que más?

Chloé : Tiene que ordenar su casa.

La bonne soeur : ¡Claro! ¿Y…!

Manon : También tiene que cuidar de sus hijos.

La bonne soeur : Si, por supuesto.

Mathilde : Sor María José, comment on fait les bébés ?


¡No pasarán!




Captation : Antoine Éloi

Mémémoire à la MJC Intercommunale d’Aÿ – Salle Sabine Sani
MJC Intercommunale – Salle Sabine Sani Aÿ (51)
Éléonore en mer
Salle des Fêtes, Nanteuil-la-Forêt (51)
Éléonore en mer
Salle Sabine Sami, MJC Intercommunale d'Aÿ (51)

À noter : représentation pour les scolaires uniquement.

Création : Éléonore en mer
Salle des Fêtes, Bisseuil (51)
Mémémoire à Issy-les-Moulineaux
École de Chabanne, Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine)
Mémémoire à l’Espace Icare
Espace Icare, Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine)

Espace Icare
31, boulevard Gambetta
92130 Issy-les-Moulineaux
01 40 93 44 50


Les sœurs Lagale au C.É.S.E.R…

Prix-Lagauche 2012

Créé en 1993 à l’initiative de Jacques Heydecker, Président du C.É.S.E.R de 1992 à 2007, pour honorer la mémoire de Henri Lagauche et Jean-Michel Gauby, ses deux prédécesseurs, le Prix Gauby-Lagauche est doté de 42 000 € pour récompenser, chaque année, des actions qui contribuent au maintien ou à l’amélioration des conditions de vie en milieu rural.

Prix Gauby-Lagauche – Édition 2012

Il comprend le prix principal, financé par la Région Champagne-Ardenne (15 000 €) et six prix spéciaux d’un montant total de 27 000 € apportés par six organismes partenaires : Caisse d’Épargne Lorraine-Champagne-Ardenne, Caisse des Dépôts et Consignations, Groupe La Poste, Orange, Ville de Reims, SNCF.

D’un montant total de 42 000 €, ce concours est ouvert aux associations, groupements, entreprises ayant leur siège en Champagne-Ardenne ainsi qu’aux collectivités et à leurs établissements.

En 20111…

En 2011, la M.J.C Intercommunale d’Aÿ recevait le prix « France-Télécom Orange » pour le travail sur le territoire mené par la Cie du Diable à 4 Pattes.

C’est tout naturellement que les organisateurs de la cérémonie nous ont demandé d’imaginer et d’interpréter le petit intermède théâtral prenant place entre les discours et la nomination des lauréats.


Les sœurs Lagale

Les sœurs Lagale sont une petite invention directement inspirée des personnages et des situations de la Commedia dell’arte. Jeanine et Édith sont lavandières et passent leur temps à laver le linge sale des autres en public. Bêtes et méchantes au-delà de tout ce qui est imaginable, en même temps qu’elles frottent les fonds de culotte des uns et des autres, elles parviennent à envenimer les situations les plus ordinaires.

Prix Gauby-Lagauche – Édition 2012

Ainsi, le malheureux membre de jury du prix Gauby-Lagauche 2012 qui cherche la rue du C.É.S.E.R et commet l’imprudence de leur demander son chemin, se voit-il soupçonner tour-à-tour d’homosexualité, de communisme et de terrorisme (pour le sœurs Lagale, c’est tout un), avant de subir une sévère bastonnade à coups de torchons mouillés.

Extrait

La scène est au lavoir d’un petit village. Deux femmes, Édith et Jeanine, entrent, se saluent et se mettent à battre et frotter leur linge.

Édith. — C’est les culottes à qui que tu laves ?

Jeanine. — À la Micheline.

Édith. — Elle est pas prête d’avoir un gosse, celle-là…

Jeanine. — C’est pas faute d’essayer.

Édith. — Qui ?

Jeanine. — Tous.

Édith. — Ça je sais, mais qui ?

Jeanine. — Tu répéteras pas ?

Édith. — Croix de bois, croix de fer, si je mens, je vais en enfer.

Édith crache dans la bassine.

Jeanine. — Le fils Lapoigne.

Édith. — Oh, la garce !

Jeanine. — Puis avant, c’était l’ouvrier des Villeneuve.

Édith. — Non ?

Jeanine. — Comme je te dis ! Puis avant, c’était le…

Jeanine chuchote.

Édith. — Ben ça, c’est la meilleure ! Y a plus de moralité. Enfin, ça vaut mieux que de… hein ?

Jeanine. — Tu l’as dit !

Édith. — Il paraît que le cadet Villeneuve y est passé…

Jeanine. — En même temps, on trouve ce qu’on cherche.

Édith. — Passe-moi le savon.

Jeanine. — Tiens.

Un temps.

Édith. — Y a pas grand’ monde.

Jeanine. — C’est les vacances. Y sont tous partis.

Édith. — Tu crois qu’ils m’amèneraient les petits enfants pour les vacances ? Tiens, je t’en fiche, oui ! Préfèrent aller à la mer.

Jeanine. — Ça, c’est ta bru. Mauvaise.

Édith. — Je sais, je sais ! Je me prive pas de lui dire d’ailleurs. Tu me connais : franche comme l’or, je suis. Comme ça, je lui dis, moi : « Magalie, t’es mauvaise comme la gale ! »

Jeanine. — T’as raison, faut pas se laisser faire.

Édith. — Et tu crois qu’elle me témoignerait un peu de respect ? Penses-tu ! Rien !

Jeanine. — C’est de la graine de misère, ces filles-là !

Édith. — De mon temps, à sa mère, on y aurait détricoté le polichinelle, je te dis que ça !

Jeanine. — Et on aurait bien fait.

Édith. — Saleté, va ! Quand je pense à tout le mal que je me donne…

Jeanine. — M’en parle pas… Si tu savais…

Édith. — Oh, mais je sais ! Si c’est pas malheureux ! Ma pauvre… Si je serais toi, je lui couperais les choses.

Jeanine. — Et puis ça m’avancerait à quoi ? Allez, c’est pas la peine de pleurer sur son sort… Y en a des plus malheureux.

Édith. — Sûr !

Jeanine. — Passe-moi le savon.

Édith. — Tiens.

Un temps.

Jeanine. — Qu’est-ce qu’il fait chaud !

Édith. — C’est la pollution.

Jeanine. — Rien que le petit Villeneuve, avec sa pétrolette, qu’est-ce qu’il nous enfume !

Édith. — C’est de la vermine, ce gosse.

Jeanine. — Et puis son frère !

Édith. — Valent pas mieux l’un que l’autre !

Jeanine. — De la pure vermine… C’est quoi déjà le proverbe de l’arbre qui pousse pas loin du fruit qui tombe ?

Le Diable à l’école…

Vertus et Montmort-Lucy…

Depuis le 27 septembre 2012, la Cie du Diable à 4 Pattes a mis les pieds à l&rsquo ;école, au collège plus exactement, dans les classes de 5ème à Vertus et de 6ème à Montmort-Lucy.

À l&rsquo ;initiative du Conseil Général de la Marne, il a en effet été demandé à la Cie de mener un travail de sensibilisation des élèves aux notions de création théâtrale. Pourquoi, dès lors, ne pas associer les enfants au processus de création en cours au sein de la Cie, à savoir Éléonore en mer.

C&rsquo ;est ainsi que les 61 collégiens de Vertus et les 21 de Montmort-Lucy se voient proposer plusieurs ateliers[p  ; :] théâtre avec Élodie Cotin, Christian Termis et Françoise Jimenez, écriture avec Sébastien Weber, musique avec Rémi Costa et Sébastien Tricotelle de la Villa Ginette, arts plastique et vidéos avec Antoine Éloi.

Au collège de Montmort-Lucy

***

Une inspiration pour la Compagnie…

La thématique abordée épouse le sujet d&rsquo ;Éléonore en mer[p  ; :] une traversée maritime hasardeuse, les rencontres étranges, drôlatiques ou périlleuses de la mer, un journal de bord…

Tout le matériau créé par les enfants — écrits, improvisation, éléments musicaux, éléments de décor, bribes de films d&rsquo ;animation… — vient nourrir le travail de la Cie sur le spectacle Éléonore en mer.

À l&rsquo ;issu de ces ateliers, fin novembre, les trois classes découvrent le spectacle lors d&rsquo ;une représentation qui leur est réservée. Elles voient comment on peut à partir d&rsquo ;idées parfois ténues, de petits riens et de beaucoup d&rsquo ;imagination, créer un univers cohérent. Une publication réunissant tout ce matériau est envisagée.

***

L&rsquo ;atelier « Titanic », « Fantômes » et « Casino »…

Les Raisins de la Révolte
Festival Itinéraires - Conseil Général de la Marne, Auménencourt (51) Affiche Festival Itinéraires
Les Raisins de la Révolte à Chamery
Coopérative Viticole, Chamery (51)

Le clocher de l’église de Chamery


Les Raisins de la Révolte — PNRMR
Maison du Parc, Parc Naturel Régional de la Montagne de Reims, Pourcy (51)
Les raisins de la révolte
Aux champagnes Herbert Beaufort à Bouzy (51)
Les Raisins de la Révolte
CRVC, Reims (51)
Mémémoire à Épernay
Médiathèque, Épernay (Marne)
Les Raisins de la Révolte
Lycée Viticole, Avize (51)
Mémémoire à Saint-Gilles-Croix-de-Vie
Salle de la Conserverie, Saint-Gilles-Croix-de-Vie (Vendée)
Les Raisins de la Révolte
Coopérative Viticole, Vandières (51)
Les Raisins de la Révolte
Syndicat Général des Vignerons, Ville-sur-Arce (10)
Les Raisins de la Révolte
Syndicat Général des Vignerons, Dormans (51)
Les Raisins de la Révolte
Syndicat Général des Vignerons, Ludes (51)
Les Raisins de la Révolte
Syndicat Général des Vignerons, Vert-Toulon (51)
Les Raisins de la Révolte
Syndicat Général des Vignerons, Jonchery (51)
Les Raisins de la Révolte
Salle des Fêtes, Damery (51)
Les Raisins de la Révolte
Syndicat Général des Vignerons, Palais des Fêtes, Épernay (51)
Les Raisins de la Révolte
Club Trésor Champagne, Château de Pierry (51)
Les Raisins de la Révolte
Croisière COGEVI, Costa Victoria (Italie)

Extrait de « CO.GE.VI – Journal de bord 1921-2011 »

Avec l’automne, la date de la célébration des 90 ans de la CO.GE.VI approche et l’organisation prend toute sa vitesse… de croisière ! Les équipes de la CO.GE.VI. – Emmanuel Littière, Fabrice Babé, Valérie Charbonnier et Cédric Tisseron pour ne nommer qu’eux – appuyées par une agence événementielle préparent dans le moindre détail l’acheminement des 1430 personnes qui vont célébrer les 90 ans de la CO.GE.VI. à bord du Costa Victoria entre Pise et Rome.

Le Victoria

À un mois de Noël, c’est sous un soleil radieux que nos adhérents ont pu profiter d’un dépaysement total. Acheminée depuis Reims à bord de trois TGV duplex puis de trente autocars, toute la « famille » CO.GE.VI embarque à bord du gigantesque paquebot Costa Victoria à Savone. Excursions, détente, célébrations et plaisir d’être ensemble sont les piliers d’une mémorable expérience! Une pièce de théâtre, « Les raisins de la révolte », écrite et réalisée par des adhérents de la CO.GE.VI – saluons ici M. Bernard Assier de Givry-les-Loisy – est jouée à bord pour le plaisir de tous mais aussi pour la commémoration de la révolte des vignerons d’avril 1911, ciment fondateur des origines de notre belle coopérative.

Les Raisins de la Révolte
Croisière COGEVI, Costa Victoria (Italie) Le Victoria

Extrait de
« CO.GE.VI – Journal de bord 1921-2011 »

Avec l’automne, la date de la célébration des 90 ans de la CO.GE.VI approche et l’organisation prend toute sa vitesse… de croisière ! Les équipes de la CO.GE.VI. – Emmanuel Littière, Fabrice Babé, Valérie Charbonnier et Cédric Tisseron pour ne nommer qu’eux – appuyées par une agence événementielle préparent dans le moindre détail l’acheminement des 1430 personnes qui vont célébrer les 90 ans de la CO.GE.VI. à bord du Costa Victoria entre Pise et Rome.

À un mois de Noël, c’est sous un soleil radieux que nos adhérents ont pu profiter d’un dépaysement total. Acheminée depuis Reims à bord de trois TGV duplex puis de trente autocars, toute la « famille » CO.GE.VI embarque à bord du gigantesque paquebot Costa Victoria à Savone. Excursions, détente, célébrations et plaisir d’être ensemble sont les piliers d’une mémorable expérience! Une pièce de théâtre, « Les raisins de la révolte », écrite et réalisée par des adhérents de la CO.GE.VI – saluons ici M. Bernard Assier de Givry-les-Loisy – est jouée à bord pour le plaisir de tous mais aussi pour la commémoration de la révolte des vignerons d’avril 1911, ciment fondateur des origines de notre belle coopérative.

Mémémoire au Forum Nice Nord
Forum Nice Nord, Nice (Alpes-Maritimes)
Les Raisins de la Révolte
Auditorium Moët & Chandon, à Épernay (51)
Les Raisins de la Révolte
Salle des Fêtes, à Mutigny (51)
Les Raisins de la Révolte
Salle des Fêtes, à Hautvillers (51)
Les Raisins de la Révolte
Villa Bissinger, à Aÿ (51)
La Valse à 5 Temps — Germaine
Village de Germaine (51)
Mémémoire à l’Espace Éric Tabarly
Espace Éric Tabarly, Paray Vieille Poste (Essonne)
 
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